L’activité physique (AP) se définit comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle du métabolisme de repos.
L’activité physique comprend les AP de la vie quotidienne, les exercices physiques et les activités sportives.
Les activités physiques de la vie quotidienne se subdivisent habituellement en trois domaines, avec les déplacements actifs (marche, escaliers, vélo, pour aller au travail, faire les courses, etc.), les activités domestiques (entretien domestique, bricolage, jardinage, etc.) et les activités professionnelles ou scolaires.
L’exercice physique est une AP planifiée, structurée, répétitive dont l'objectif est l'amélioration ou le maintien d'une ou plusieurs composantes de la condition physique.
À l’inverse des activités sportives, l’exercice physique ne répond pas à des règles de jeu et peut être souvent réalisé sans infrastructures lourdes et sans équipements spécifiques.
Le sport ou activité sportive est une forme particulière d’AP où les participants adhèrent à un ensemble commun de règles et d’objectifs bien définis.
La pratique sportive comprend : le sport de haut niveau (en compétition) en club ; la pratique sportive de masse, avec parfois une composante « sport-santé » ; le sport scolaire ; et les pratiques sportives de loisirs ou en compétition, pratiquées en individuel ou en groupe non affiliées à une association.
Sport-santé. Sport dont les conditions de pratique sont aptes à maintenir ou améliorer l’état de santé en prévention primaire, secondaire ou tertiaire.
Le sport-santé fait appel à des professionnels de l’APA ou à des éducateurs sportifs formés, selon les niveaux de vulnérabilité des publics qui déterminent ou non des besoins spécifiques.
L’activité physique adaptée (APA). Selon l'article L. 1172-1 du décret n° 2016-1990 du 30 décembre 2016, on entend par activité physique adaptée, la pratique dans un contexte d'activité du quotidien, de loisir, de sport ou d'exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.
Les programmes d’APA, ainsi définis, font appel pour leur conception, leur organisation et leur supervision à des professionnels de l’APA ou à des professionnels de santé. Ils concernent des publics fragiles qui ne sont pas encore autonomes dans la gestion de leur pathologie et/ou qui sont très éloignés des pratiques physiques (distance sociale).
À noter que, dans ce guide, le terme « adapté » de l’AP devra s’entendre le plus souvent comme un adjectif, c’est-à-dire « adaptée à l’état du patient », qu’il réalise cette AP en autonomie ou sous une supervision de tout ordre.
L’inactivité physique se caractérise par un niveau insuffisant d’AP ne permettant pas d’atteindre le seuil d’AP recommandé pour la santé.
Le comportement sédentaire est défini comme une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique inférieure ou égale à 1,5 MET.
Les activités sédentaires comprennent toutes les activités réalisées au repos en position assise ou allongée et la position statique debout.
La condition physique est la capacité générale à s’adapter et à répondre favorablement à̀ l’effort physique.
Elle a plusieurs dimensions : la capacité cardio-respiratoire (appelée aussi endurance) ; les capacités ou aptitudes musculaires (la force musculaire, l’endurance musculaire et la puissance musculaire) ; la souplesse (musculo-tendineuse et articulaire) ; les capacités ou performances neuromusculaires [équilibre, vitesse (allure) et coordination musculaire (agilité)] ; et des composantes anthropométriques (poids, taille et pourcentage de masse grasse avec l’indice de masse corporelle et le périmètre abdominal).